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- UN BON MOYEN DE CONTROLER SON HYPERTENSION ARTERIELLE: LE MATERIEL D'AUTOMESURE
10.1
- Pourquoi prendre la pression artérielle à l'aide d'un
matériel d'auto-mesure?
10.2 - Le matériel
d'auto-mesure
10.3
- Gonflage et dégonflage du brassard
10.4
- Région anatomique idéale pour la mesure de la pression
artérielle
10.5
- La validation du matériel
10.6
- Conditions et nombre de mesures
10.2
- Le matériel d'auto-mesure
Ce matériel à
bénéficié des avancées technologiques de
lélectronique, ce qui facilite son utilisation régulière.
Pour le moment, la méthode de référence pour la
mesure de la pression artérielle est la mesure au stéthoscope,
à laide dun manomètre à mercure, par
le médecin.
Il nest pas impossible
que dans quelques années, suite à linterdiction
du mercure, cette méthode soit remplacée par une autre,
automatique.
10.2.1 - Matériel
dautomesure à laide dun stéthoscope
(méthode microphonique)
Une fois le brassard gonflé,
lartère du bras est comprimée ce qui empêche
le passage du sang. Puis, le brassard est progressivement dégonflé,
à une vitesse en moyenne de 2 à 3 millimètres de
mercure par seconde. Au cours de cette phase, le bruit émis par
lartère se modifie: lorsque lartère est comprimée,
aucun bruit nest audible pour le médecin ou le malade qui
écoute avec son stéthoscope ou le microphone qui remplace
les oreilles.
Puis, lorsque la pression
diminue dans le brassard, lartère commence à émettre
un bruit: la pression alors mesurée sur lappareil définit
la pression artérielle maximale ou pression artérielle
systolique. Puis, le bruit continue à être audible lors
de la décroissance de pression dans le brassard, jusquà
un moment ou le bruit disparaît: la pression alors lue sur lappareil
définit la pression artérielle minimale ou pression artérielle
diastolique.
Cette méthode de
mesure correspond à la méthode auscultatoire. Elle est
utilisée bien sûr par le médecin, mais aussi par
du matériel de mesure automatique de la pression artérielle.
Le médecin dispose du brassard branché sur un manomètre
à mercure, mais le mercure est interdit pour le grand public.
Ainsi, des brassards incluant
une membrane capable de mesurer la pression artérielle ont été
fabriqués. Ces brassards sont appelés anéroïdes
et nécessitent classiquement lutilisation dun stéthoscope
pour entendre les bruits de lartère.
Certains industriels ont
eu lidée dintégrer un microphone dans le brassard
de manière à complètement automatiser cette méthode
de mesure. Malheureusement, ce matériel nest pas toujours
très fiable en raison dune dextérité nécessaire
à leur manipulation et à la diminution de la précision
des brassards avec le temps.
Néanmoins, ces matériels
ne sont pas abandonnés actuellement.
10.2.2 - Méthode
oscillométrique
Au fur et à mesure
du dégonflage du brassard, les pulsations induites par lartère
sont différentes: lorsque lartère est comprimée,
aucune pulsation nest perçue par lappareil, puis
lorsque la pression diminue dans le brassard, lartère commence
à émettre des pulsations: la pression alors mesurée
sur lappareil définit la pression artérielle maximale
ou la pression artérielle systolique.
Au fur et à mesure
de la diminution de la pression dans le brassard, les oscillations vont
devenir de plus en plus importantes, jusquà une amplitude
maximale de ces oscillations définissant la pression artérielle
moyenne.
Puis, les oscillations continuent
à être audibles lors de la décroissance de pression
dans le brassard, jusquà un moment ou elles disparaissent:
la pression alors lue sur lappareil correspond à la pression
artérielle minimale ou la pression artérielle diastolique.
Cette méthode de
mesure de la pression artérielle est la méthode oscillométrique.
Il sagit dune technique simple, efficace et validée
par de nombreuses sociétés savantes. Cette technique peut
être facilement automatisée, ce qui rend lutilisation
de lautomesure possible pour un plus grand nombre de sujets hypertendus.
Actuellement, la plupart
du matériel dautomesure de la pression artérielle
utilise cette technique et les appareils sont généralement
fiables.
10.2.3 - Méthode
photopléthysmographique
Cette méthode permet
de recueillir la pression artérielle au niveau des artères
des doigts. Un petit coussinet est gonflé autour du doigt, et
la pression est maintenue constante. Toute variation de pression au
niveau du doigt va entraîner une modification de pression dans
le coussinet qui la convertit ainsi en pression artérielle.
Ainsi, lutilisation
de cette technique est limitée aux artères des doigts,
ce qui constitue une limite.
Quelques tests ont fait apparaître
que la méthode photopléthysmographique nétait
pas fiable, du fait de lemplacement de mesure de la pression artérielle,
mais aussi à cause de la mauvaise qualité du recueil de
la pression artérielle.
Dernière modification de cette fiche : 14/02/2007
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